Il n’y a pas un petit rôle ou un grand rôle
Il y a un petit acteur et un grand acteur
La destinée ne vient pas du dehors de l’homme,
elle sort de l’homme même
Confessez-vous à vous-même: mourriez-vous s’il vous était défendu d’écrire?
L’artiste, c’est l’éternité qui pénètre des jours.
Dans 10 ans, je serai encore dans la fleur de l’âge
Le feu intérieur plus aguerri
Ayant goûté, touché les fruits de la vie
Je saurai mieux reconnaître ce qui est bon
Épine dans la peau me rongera, nourriture terrestre
Cœur de lion dans les os m’élèvera, nourriture céleste
Pieds sur terre, cœur qui donne, esprit à ciel ouvert
Et dehors de ma vie, les scélérats, rats d’égo, rat sales du dégoût
J’offrirai mes paroles sur un plateau d’argent à ceux qui me sont chers
Et croire à un amour insatiable me rend fou
Et voir mon enfant courir insouciant, petite tignasse frisée, me rend doux
La chair de ma chair chérie qui s’érige et dirige son bateau ivre de rêves
Et moi, capitaine point d’assise, qui assiste bien assis à sa coque qui percute les vagues, les vents contraires
Et qui, rictus en coin, voit la rive de la vie qui fait son chemin.
La vie engendre la vie.
L’énergie produit l’énergie.
C’est en se dépensant soi-même que l’on devient riche
(Sinon, on meurt riche et seul, avare avarié
P’tit électron libre négatif qui cherche à se lier
Le Dandy se dandine comme un vulgaire poney
Il marche le nez levé, dans la merde, il va piler.)
J’aime dormir, ça fait grandir
La vie, c’est voir mon fils grandir.
À chaque fois que je regarde mon fils dormir,
je suis souriante.
J’aimerais ça un jour aller visiter des océans avec lui…
La vie, c’est du vent qui souffle les rêves d’enfants
Des fois, quand on pense avoir un enfant, on pense à tout,
mais après, quand il est là, il bouge.
Je joue avec lui, on va au parc sur la balançoire faire des photos.
Et après, on va manger de la crème glacée.
J’aime ça quand on bouge moi et lui