Archive pour la section Archives
3 mai
2011
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Le résultat des élections 2011
par Shirley dans la catégorie Archives

RÉSULTATS

16 août
2010
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Pourquoi n’y a-t-il pas de révolution?
par Samuel dans la catégorie Archives

Je trouve personnellement que c’est une bonne question à se poser, car il y a toujours des injustices criantes et l’accaparement du pouvoir par une classe de privilégiés. Voici de bonnes raisons de faire la révolution.
Même si on nous dit que l’inflation n’a augmenté que de 2 %, le prix des produits de base a augmenté en flèche. Et pendant que les prix augmentent, les salaires eux restent stables. Ainsi, le fruit de la croissance se concentre uniquement dans les poches des actionnaires, alors qu’elle a été possible uniquement par l’effort collectif de tous les salariés.

Est-ce normal de récolter la pauvreté davantage que la richesse en travaillant? Évidemment non…

L’écart entre les salaires des dirigeants et des salariés est devenu titanesque. Pour gagner le même nombre d’argents que le dirigeant, le salarié doit travailler bon nombre d’années.

De plus, au moment où l’entreprise est en difficulté, ce sont les employés qui écopent et qui se font licencier. Puis, en même temps, les dirigeants bénéficient de hausses salariales ou s’ils sont renvoyés, reçoivent des primes de départ faramineuses souvent supérieur à la totalité des prestations d’assurance chômage que recevront les salariés.

Aussi, nous aimons nous vanter dans notre système que la justice est la même pour tous. Cependant, en pratique c’est faux.

Les entreprises bénéficient d’une dérèglementation de plus en plus importante et sont donc soumises à de moins en moins de contrôle, alors que les citoyens eux font face à une répression policière de plus en plus oppressante. Pensons aux arrestations à outrance commise par les policiers lors du sommet du G20 en Ontario.

La corruption est une plaie affectant de plus en plus nos dirigeants politiques et cela à un effet direct la qualité des services rendus par l’État. Les dirigeants politiques détournent l’argent des contribuables d’abord en menant un train de vie somptueux, en allant dans les grands restaurants, en voyageant à l’extérieur du pays, en habitant dans des appartements de luxe et en organisant cocktail et soirée.

Ensuite, ils allouent des subventions et des contrats sans appel d’offre aux amis du parti, sous prétexte que cela créer des emplois. Finalement, lorsqu’ils démissionnent, ils vont travailler pour ces entreprises. C’est le retour de l’ascenseur pour nos bons représentants…

Voici l’une des raisons du manque d’argent pour l’éducation et la santé.

Puis, la dérégulation et l’appât du gain mènent le saccage de l’environnement par les entreprises. Ainsi, dans l’objectif de faire plaisir à ses actionnaires, le dirigeant d’entreprise pollue, tue la faune et la flore et saccage la nature sous prétexte que cela sera lucratif… mais pour qui? Pour quelques actionnaires, alors que ce sera à tous les citoyens qu’incombera la responsabilité de restaurer la nature lorsque l’entreprise aura terminé de piller les ressources.

Ne laissons pas le citoyen et l’environnement être sacrifié au profit des intérêts économiques d’une minorité. Trop longtemps nous avons été sur le pilote automatique. Reprenons le contrôle!

15 août
2010
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Triste anniversaire pour Hiroshima
par Shirley dans la catégorie Archives

Un représentant américain s’est rendu cette semaine à la cérémonie marquant le 65ème anniversaire de la bombe atomique d’Hiroshima.

Pour la première fois, les États-Unis étaient présents dans la ville japonaise d’Hiroshima pour commémorer les victimes de la première bombe atomique de l’Histoire.

Larguée le 6 août 1945 par le Boeing américain « Enola Gay », la bombe baptisée « Little Boy » avait fait au moins 140000 victimes et précipité la capitulation du Japon. Elle avait été suivie d’un deuxième bombardement atomique le 9 août à Nagazaki.

Les États-Unis se sont toujours refusés à s’excuser pour ces morts, pour la plupart civils, estimant qu’il s’agissait d’un mal nécessaire. Mais la présence américaine peut être interprétée comme un signe de l’attachement de Barack Obama à la dénucléarisation de la planète.

Que connaissez-vous de cette triste histoire?

15 août
2010
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Traduction du discours « I have a dream » de Martin Luther King
par Blad dans la catégorie Archives

 

Voici la traduction de l’un des plus beaux discours de l’Histoire prononcé par Martin Luther King le 28 août 1963 lors de la marche de Washington.

Je suis heureux de me joindre à vous aujourd’hui pour participer à ce que l’histoire appellera la plus grande démonstration pour la liberté dans les annales de notre nation.

Il y a un siècle de cela, un grand Américain qui nous couvre aujourd’hui de son ombre symbolique signait notre Proclamation d’Émancipation. Ce décret capital se dresse, comme un grand phare illuminant d’espérance les millions d’esclaves marqués au feu d’une brûlante injustice. Ce décret est venu comme une aube joyeuse terminer la longue nuit de leur captivité.

Mais, cent ans plus tard, le Noir n’est toujours pas libre. Cent ans plus tard, la vie du Noir est encore terriblement handicapée par les menottes de la ségrégation et les chaînes de la discrimination. Cent ans plus tard, le Noir vit à l’écart sur son îlot de pauvreté au milieu d’un vaste océan de prospérité matérielle. Cent ans plus tard, le Noir languit encore dans les coins de la société américaine et se trouve exilé dans son propre pays.

C’est pourquoi nous sommes venus ici aujourd’hui dénoncer une condition humaine honteuse. En un certain sens, nous sommes venus dans notre capitale nationale pour encaisser un chèque. Quand les architectes de notre République ont magnifiquement rédigé notre Constitution de la Déclaration d’Indépendance, ils signaient un chèque dont tout Américain devait hériter. Ce chèque était une promesse qu’à tous les hommes, oui, aux Noirs comme aux Blancs, seraient garantis les droits inaliénables de la vie, de la liberté et de la quête du bonheur.

Il est évident aujourd’hui que l’Amérique a manqué à ses promesses à l’égard de ses citoyens de couleur. Au lieu d’honorer son obligation sacrée, l’Amérique a délivré au peuple Noir un chèque en bois, qui est revenu avec l’inscription « provisions insuffisantes ». Mais nous refusons de croire qu’il n’y a pas de quoi honorer ce chèque dans les vastes coffres de la chance, en notre pays. Aussi, sommes-nous venus encaisser ce chèque, un chèque qui nous donnera sur simple présentation les richesses de la liberté et la sécurité de la justice.

Nous sommes également venus en ce lieu sacrifié pour rappeler à l’Amérique les exigeantes urgences de l’heure présente. Ce n’est pas le moment de s’offrir le luxe de laisser tiédir notre ardeur ou de prendre les tranquillisants des demi-mesures. C’est l’heure de tenir les promesses de la démocratie. C’est l’heure d’émerger des vallées obscures et désolées de la ségrégation pour fouler le sentier ensoleillé de la justice raciale. C’est l’heure d’arracher notre nation des sables mouvants de l’injustice raciale et de l’établir sur le roc de la fraternité. C’est l’heure de faire de la justice une réalité pour tous les enfants de Dieu. Il serait fatal pour la nation de fermer les yeux sur l’urgence du moment. Cet étouffant été du légitime mécontentement des Noirs ne se terminera pas sans qu’advienne un automne vivifiant de liberté et d’égalité.

1963 n’est pas une fin, c’est un commencement. Ceux qui espèrent que le Noir avait seulement besoin de se défouler et qu’il se montrera désormais satisfait auront un rude réveil, si la nation retourne à son train-train habituel.

Il n’y aura ni repos ni tranquillité en Amérique jusqu’à ce qu’on ait accordé au peuple Noir ses droits de citoyen. Les tourbillons de la révolte ne cesseront d’ébranler les fondations de notre nation jusqu’à ce que le jour éclatant de la justice apparaisse.

Mais il y a quelque chose que je dois dire à mon peuple, debout sur le seuil accueillant qui donne accès au palais de la justice : en procédant à la conquête de notre place légitime, nous ne devons pas nous rendre coupables d’agissements répréhensibles.

Ne cherchons pas à satisfaire notre soif de liberté en buvant à la coupe de l’amertume et de la haine. Nous devons toujours mener notre lutte sur les hauts plateaux de la dignité et de la discipline. Nous ne devons pas laisser nos revendications créatrices dégénérer en violence physique. Sans cesse, nous devons nous élever jusqu’aux hauteurs majestueuses où la force de l’âme s’unit à la force physique.

Le merveilleux esprit militant qui a saisi la communauté noire ne doit pas nous entraîner vers la méfiance de tous les Blancs, car beaucoup de nos frères blancs, leur présence ici aujourd’hui en est la preuve, ont compris que leur destinée est liée à la nôtre. L’assaut que nous avons monté ensemble pour emporter les remparts de l’injustice doit être mené par une armée bi-raciale. Nous ne pouvons marcher tout seul au combat. Et au cours de notre progression, il faut nous engager à continuer d’aller de l’avant ensemble. Nous ne pouvons pas revenir en arrière.

Il y a des gens qui demandent aux militants des Droits civiques : « Quand serez-vous enfin satisfaits? » Nous ne serons jamais satisfaits aussi longtemps que le Noir sera la victime d’indicibles horreurs de la brutalité policière. Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps que nos corps, lourds de la fatigue des voyages, ne trouveront pas un abri dans les motels des grandes routes ou les hôtels des villes.

Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps que la liberté de mouvement du Noir ne lui permettra guère que d’aller d’un petit ghetto à un ghetto plus grand. Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps que nos enfants, même devenus grands, ne seront pas traités en adultes et verront leur dignité bafouée par les panneaux « Réservé aux Blancs ». Nous ne pourrons être satisfaits aussi longtemps qu’un Noir du Mississippi ne pourra pas voter et qu’un Noir de New York croira qu’il n’a aucune raison de voter. Non, nous ne sommes pas satisfaits et ne le serons jamais, tant que le droit ne jaillira pas comme l’eau, et la justice comme un torrent intarissable.

Je n’ignore pas que certains d’entre vous ont été conduits ici par un excès d’épreuves et de tribulations. D’aucuns sortent à peine d’étroites cellules de prison. D’autres viennent de régions où leur quête de liberté leur a valu d’être battus par les orages de la persécution et secoués par les bourrasques de la brutalité policière. Vous avez été les héros de la souffrance créatrice. Continuez à travailler avec la certitude que la souffrance imméritée vous sera rédemptrice.

Retournez dans le Mississippi, retournez en Alabama, retournez en Caroline du Sud, retournez en Georgie, retournez en Louisiane, retournez dans les taudis et les ghettos des villes du Nord, sachant que de quelque manière que ce soit cette situation peut et va changer. Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir.

Je vous le dis ici et maintenant, mes amis, bien que, oui, bien que nous ayons à faire face à des difficultés aujourd’hui et demain je fais toujours ce rêve : c’est un rêve profondément ancré dans l’idéal américain. Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : « Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux ».

Je rêve qu’un jour sur les collines rousses de Georgie les fils d’anciens esclaves et ceux d’anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité.

Je rêve qu’un jour, même l’État du Mississippi, un État où brûlent les feux de l’injustice et de l’oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice.

Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère. Je fais aujourd’hui un rêve!

Je rêve qu’un jour, même en Alabama, avec ses abominables racistes, avec son gouverneur à la bouche pleine des mots « opposition » et « annulation » des lois fédérales, que là même en Alabama, un jour les petits garçons noirs et les petites filles blanches pourront se donner la main, comme frères et sœurs. Je fais aujourd’hui un rêve!

Je rêve qu’un jour toute la vallée sera relevée, toute colline et toute montagne seront rabaissées, les endroits escarpés seront aplanis et les chemins tortueux redressés, la gloire du Seigneur sera révélée à tout être fait de chair.

Telle est notre espérance. C’est la foi avec laquelle je retourne dans le Sud.

Avec cette foi, nous serons capables de distinguer dans la montagne du désespoir une pierre d’espérance. Avec cette foi, nous serons capables de transformer les discordes criardes de notre nation en une superbe symphonie de fraternité.

Avec cette foi, nous serons capables de travailler ensemble, de prier ensemble, de lutter ensemble, d’aller en prison ensemble, de défendre la cause de la liberté ensemble, en sachant qu’un jour, nous serons libres. Ce sera le jour où tous les enfants de Dieu pourront chanter ces paroles qui auront alors un nouveau sens : « Mon pays, c’est toi, douce terre de liberté, c’est toi que je chante. Terre où sont morts mes pères, terre dont les pèlerins étaient fiers, que du flanc de chacune de tes montagnes, sonne la cloche de la liberté! » Et, si l’Amérique doit être une grande nation, que cela devienne vrai.

Que la cloche de la liberté sonne du haut des merveilleuses collines du New Hampshire!
Que la cloche de la liberté sonne du haut des montagnes grandioses de l’État de New York!
Que la cloche de la liberté sonne du haut des sommets des Alleghanys de Pennsylvanie!
Que la cloche de la liberté sonne du haut des cimes neigeuses des montagnes rocheuses du Colorado!
Que la cloche de la liberté sonne depuis les pentes harmonieuses de la Californie!

Mais cela ne suffit pas.

Que la cloche de la liberté sonne du haut du mont Stone de Georgie!
Que la cloche de la liberté sonne du haut du mont Lookout du Tennessee!
Que la cloche de la liberté sonne du haut de chaque colline et de chaque butte du Mississippi! Du flanc de chaque montagne, que sonne la cloche de la liberté!

Quand nous permettrons à la cloche de la liberté de sonner dans chaque village, dans chaque hameau, dans chaque ville et dans chaque État, nous pourrons fêter le jour où tous les enfants de Dieu, les Noirs et les Blancs, les Juifs et les non-Juifs, les Protestants et les Catholiques, pourront se donner la main et chanter les paroles du vieux Negro Spiritual : « Enfin libres, enfin libres, grâce en soit rendue au Dieu tout puissant, nous sommes enfin libres! ».

15 août
2010
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La simplicité volontaire
par Samuel dans la catégorie Archives

 

Pensez-vous vraiment qu’en recyclant vous contribuez à la sauvegarde de l’environnement? En réalité, vous ne faites que limiter les dégâts que vous causez sur l’environnement, puisque vous consommez tout de même, et c’est là que la simplicité volontaire à un potentiel encore inexploité.

La simplicité volontaire est une façon de vivre, où l’on cherche à atténuer notre dépendance à l’argent et notre gourmandise des ressources de la planète. C’est une façon de vivre privilégiant l’« assez » plutôt que le « plus », les relations humaines plutôt que les biens matériels, la communauté plutôt que l’individualisme, la participation citoyenne plutôt que la surconsommation passive.

La simplicité volontaire se veut un courant social important s’opposant à la course folle de la vie moderne, à l’endettement excessif, à l’insatisfaction malgré la surconsommation, au gaspillage et à épuisement des ressources naturelles.

Parce qu’en effet, nous consommons trop. Même si les Nord-Américains ne représentent que 5 % de la population mondiale, ils consomment pour le tiers des ressources et produisent la moitié des déchets du monde.

La croissance économique à tout prix est une marche vers l’épuisement des ressources naturelles. Il faut réduire notre empreinte écologique, car le prix de la consommation est élevé. Il y a l’épuisement de l’individu… oui, mais aussi de la planète. Et la planète comme l’individu a besoin de temps pour se régénérer.

Il faut prendre conscience de l’effet de la consommation sur nos vies et sur l’environnement. La surconsommation nous mène tout droit à la catastrophe. Il faut revoir notre façon de consommer et nous demander s’il n’y a pas une autre façon de répondre à nos besoins.

Le recyclage c’est un excellent moyen d’apaiser votre conscience, mais ce n’est pas assez. Il est nécessaire de pratiquer la simplicité volontaire, dans le sens où il faut limiter sa consommation de biens matériels. Dans cette mesure, il sera possible de sauver notre planète.

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