
J’ai des rimes pour ceux que la vie abime,mais qui s’arriment à leur rêves et visent les cimes même les pieds dans les abimes
J’ai des rimes pour ceux qui espèrent et non laisse faire, les aides-frères et je persévère pour ceux qui désespèrent d’enfin voir leur coeur noir repeint en clair
J’ai des rimes qui blessent, dénoncent, caressent avec tendresse, qui rabaissent ou enfoncent le clou dans ce qui est flou, qui agressent ou éloignent le courroux pour inviter la sagesse
J’ai des rimes pour mes amis, ceux restés après le tri au tami, ceux sur qui je peux compter même endormi, mon coeur fleurit quand ils sourient
J’ai des rimes aiguisées, déguisées en armada de Katanas pour les fadas, les fanas de leur propre caca se croyant supérieurs, le gerbant sur tous les toits, crois-moi qu’à la Mugen style un à un je leur ferai mal aux doigts
J’ai des rimes jarres remplies de reconnaissance pour la triple chance, 3 perles venues m’oter peines et souffrances cette dernière en partance et j’laisse en toute confiance le bonheur chez elles en sous-traitance
J’ai des rimes nuancées j’ai un stylo exempt de tout noir ou tout blanc mais vois plutôt tout le temps en gris et nuance les gens et leurs agissements
J’ai des rimes grand sourire qui cachent des petites larmes, des rimes délires et parfois des rimes drames, des grandes phrases grandes dames qui tirent sur l’alarme pour ce qui me donnent envie d’aiguiser une lame
J’ai des rimes lourdes de sens, aux senteurs de sang sans me sentir blessant mais conscient de problèmes croissants
J’ai des rimes pipi car trop ri, trop envie d’une vie à amuser amis et honnis soit qui mal en dit
J’ai des rimes matin, midi et soir mais pas toujours de feuille où mettre du noir et faire vivre le miroir de mon esprit, mes espoirs ou désespoirs notoires à l’instar du funambule en impro je vous livre cette gribouille j’me fous de savoir ce qu’elle peut valoir
-Inconnu