Introduction au reportage sur l’hypersexualisation

Par Red Queen

Avoir du sexe, faire l’amour, faire du cul, baiser, fourrer, fellation, cunnilingus, soixante-neuf, cyberpornographie. Tous des mots qui apparaissent dans les bouches de plus en plus de nos ados et préados. C’est un sujet alarmant qui devrait faire réagir et préoccuper beaucoup de parents de partout dans le monde.

La télévision et l’Internet offre maintenant gratuitement toute une gamme de vidéos à saveur érotique et pornographique incitant les jeunes à aborder des looks et des gestes de nature mature révélatrice, voire choquante.

Il est maintenant plus que fréquent de voir des vidéos à Musique Plus ou tout simplement sur www.youtube.com que l’on pourrait qualifier de « 16 ans et plus. » Ces vidéos sont pourtant libres à la vue de tous. Pur en nommer quelques-uns, comme 50 cents qui parle de sexe et de femmes dans ses vidéos entouré de « pitounes » à moitié nues ou Britney Spears qui apparaît dans quelques vidéos dans des vêtements minuscules ou sa tenue d’Ève qui donne une image surréaliste du jeu de la séduction et plastique de notre réalité. Pourtant, on peut voir et constater ou entendre dans la rue ou dans le métro des jeunes filles se prenant pour des femmes dans des vêtements qui ne laisse plus rien a l’imagination discutant de leurs conquêtes de la nuit d’avant. Pourtant, ces jeunes filles n’ont pas plus de 11 à 15 ans !

Il y a quelques années à TQS passait un reportage pratiquement en boucle pendant deux jours sur des jeunes d’environ 11 ans qui comme rites d’initiation des concours de fellations parfois même directement dans les cours d’école.

Des avertissements sur la longueur des jupes ou la grosseur des bretelles de camisoles pleuvent dans les écoles secondaires et même primaires. Beaucoup en sont venues à imposer l’uniforme, ce qui selon moi est une excellente idée (même s’il faut l’avouer, même moi je n’aurais jamais voulu le porter *rires*). Pourtant beaucoup réussissent à éviter le système.

Les sexologues s’entendent pour dire que le sujet est alarmant. « À l’époque, il y a vingt ans, la question que les jeunes filles se posaient étaient de savoir comment bien embrasser. Maintenant, elle se préoccupe de comment donner des bonnes pipes, dit l’un deux ».

« Dans notre société hypersexualisée, la sollicitation érotique est très présente. Le corps des femmes –mais aussi celui des hommes – continue de faire vendre de la bière et des émissions de télé-réalité populaire, comme Loft Story et Occupation Double, sont centrées sur la séduction sexuelle. Quant à la cyberpornographie, facilement accessible, elle contribue à changer les préoccupations des jeunes, voire des enfant », de déclarer Mme Francine Duquet, professeure de sexologie à l’UQÀM.

Il est normal que les jeunes filles veulent plaire aux garçons mais les méthodes sont drastiques. Pour parler un peu comme le Doc Mailloux, je dirais que la faute revient (en partie) aux parents. À leur manque d’éducation sur le sujet, sur leur manque d’intérêts pour les actes de leurs enfants. Qu’attendons-nous pour nous conscientiser ?