
Pensez-vous vraiment qu’en recyclant vous contribuez à la sauvegarde de l’environnement? En réalité, vous ne faites que limiter les dégâts que vous causez sur l’environnement, puisque vous consommez tout de même, et c’est là que la simplicité volontaire à un potentiel encore inexploité.
La simplicité volontaire est une façon de vivre, où l’on cherche à atténuer notre dépendance à l’argent et notre gourmandise des ressources de la planète. C’est une façon de vivre privilégiant l’« assez » plutôt que le « plus », les relations humaines plutôt que les biens matériels, la communauté plutôt que l’individualisme, la participation citoyenne plutôt que la surconsommation passive.
La simplicité volontaire se veut un courant social important s’opposant à la course folle de la vie moderne, à l’endettement excessif, à l’insatisfaction malgré la surconsommation, au gaspillage et à épuisement des ressources naturelles.
Parce qu’en effet, nous consommons trop. Même si les Nord-Américains ne représentent que 5 % de la population mondiale, ils consomment pour le tiers des ressources et produisent la moitié des déchets du monde.
La croissance économique à tout prix est une marche vers l’épuisement des ressources naturelles. Il faut réduire notre empreinte écologique, car le prix de la consommation est élevé. Il y a l’épuisement de l’individu… oui, mais aussi de la planète. Et la planète comme l’individu a besoin de temps pour se régénérer.
Il faut prendre conscience de l’effet de la consommation sur nos vies et sur l’environnement. La surconsommation nous mène tout droit à la catastrophe. Il faut revoir notre façon de consommer et nous demander s’il n’y a pas une autre façon de répondre à nos besoins.
Le recyclage c’est un excellent moyen d’apaiser votre conscience, mais ce n’est pas assez. Il est nécessaire de pratiquer la simplicité volontaire, dans le sens où il faut limiter sa consommation de biens matériels. Dans cette mesure, il sera possible de sauver notre planète.